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Représentation en France
  • Déclaration
  • 10 février 2025
  • Représentation en France
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Déclaration de la haute représentante/vice-présidente Kaja Kallas et de la commissaire à l'élargissement Marta Kos sur la situation en Géorgie

Déclaration de la haute représentante/vice-présidente Kaja Kallas et de la commissaire à l'élargissement Marta Kos sur la situation en Géorgie.

Visit of Salomé Zourabichvili, President of Georgia, to the EC

Nous constatons que les autorités géorgiennes s'éloignent de plus en plus des normes démocratiques.

L'adoption précipitée d'amendements au Code des infractions administratives, au Code pénal et à la loi sur les assemblées et les manifestations aura des effets considérables sur la société géorgienne. Ils porteront atteinte de manière significative aux droits à la liberté d'expression, à la liberté de réunion et à la liberté des médias.

Ces développements marquent un sérieux recul dans le développement démocratique de la Géorgie et ne répondent pas aux attentes d'un pays candidat à l'UE.

Nous demandons instamment aux autorités de suspendre ces mesures, de s'abstenir de nouvelles tensions et d'attendre l'avis du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE, comme l'a demandé le Défenseur public.

Les autorités géorgiennes ont eu recours à des tactiques d'intimidation et à la violence pour faire taire les voix dissidentes. Des manifestants pacifiques, des journalistes et des politiciens de l'opposition ont été pris pour cible pour avoir exercé leurs droits fondamentaux. Le cas de la journaliste Mzia Amaglobeli, actuellement détenue, est un autre exemple de la manière dont les autorités traitent les journalistes et toute personne s'exprimant librement. Mzia, actuellement en grève de la faim, est un symbole de courage pour toutes les personnes injustement détenues. Les responsables de ces violences doivent rendre des comptes.

Nous appelons les autorités géorgiennes à libérer tous les journalistes, militants et prisonniers politiques injustement détenus. Nous demandons instamment aux autorités de garantir un dialogue avec toutes les forces politiques et les représentants de la société civile. Aucune option ne doit être exclue pour rétablir la confiance et le dialogue. Les recommandations du rapport de l'OSCE/BIDDH sur les dernières élections devraient être mises en œuvre de toute urgence. L'Union européenne reste prête à soutenir tous les efforts visant à assurer à la Géorgie un avenir démocratique, stable et européen.

Détails

Date de publication
10 février 2025
Auteur
Représentation en France