« L'Union européenne regrette profondément que le parlement géorgien ait décidé de passer outre le veto du Président sur la loi relative à la transparence de l'influence étrangère et de ne pas tenir compte des arguments juridiques détaillés de la Commission de Venise conduisant à une recommandation claire d'abroger cette loi.
L'UE a souligné à plusieurs reprises que la loi adoptée par le parlement géorgien va à l'encontre des principes et valeurs fondamentaux de l'UE. Sa promulgation entraîne un recul dans la mise en œuvre d’au moins trois des neuf étapes vers le statut de candidat à l’UE (concernant la désinformation, la polarisation de la vie politique, les droits fondamentaux et la participation des organisations de la société civile), énoncées dans la recommandation de la Commission et approuvées par les dirigeants de l'UE, et aura un impact négatif sur la trajectoire de la Géorgie vers l'UE.
Au-delà de la loi sur la transparence de l'influence étrangère, l'attention politique géorgienne mobilisée jusqu'à présent n'a pas été suffisante pour progresser de manière substantielle sur les neuf étapes.
Nous demandons instamment aux autorités géorgiennes d'inverser cette tendance et de revenir fermement sur la voie vers l'UE. Il est encore temps de changer la dynamique, mais un engagement fort de la part des autorités dirigeantes est nécessaire.
L'UE et ses États membres envisagent toutes les options possibles pour réagir à cette évolution.
Nous restons aux côtés du peuple géorgien et reconnaissons le choix d'une écrasante majorité d'entre eux en faveur d'un avenir européen pour leur pays ».
Détails
- Date de publication
- 29 mai 2024
- Auteur
- Représentation en France