
Gestion des eaux urbaines résiduaires : une nouvelle directive européenne qui impacte les communes !
Le 1ᵉʳ janvier 2025, la nouvelle Directive européenne sur le traitement des eaux urbaines résiduaires est entrée en vigueur, renforçant ainsi les règles de traitement pour une meilleure protection de la santé publique et de l'environnement.
Principales dispositions de la Directive européenne :
- Extension du champ d'application : La Directive s'applique désormais aux agglomérations à partir de 1 000 habitants, élargissant ainsi sa portée.
- Élimination accrue des nutriments et micropolluants : Des normes plus strictes sont introduites pour le retrait des nutriments des eaux usées urbaines, et des nouvelles normes concernant le traitement des micropolluants ont également été introduites.
Surveillance systématique : Obligation de surveiller les microplastiques, les PFAS (substances chimiques persistantes) et certains paramètres de santé publique notamment la résistance antimicrobienne, et des virus tels que le SARS-CoV-2 lorsqu'une urgence de santé publique est déclarée.
Principe du pollueur-payeur : Les industries pharmaceutiques et cosmétiques, principales sources de micropolluants, devront financer au moins 80 % des coûts liés à leur élimination, réduisant ainsi la charge financière pour les citoyens.
Neutralité énergétique et climatique : La directive vise à rendre le secteur des eaux usées neutre en énergie et à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2045.
Gestion des eaux pluviales : Les grandes villes devront élaborer des plans intégrés pour gérer les eaux pluviales, afin de réduire les risques de pollution lors de fortes pluies.
Accroissement de la circularité : De nouvelles exigences sont introduites pour récupérer des composants précieux des eaux usées et des boues d'épuration, comme le phosphore, en vue de leur réutilisation, notamment en agriculture.
Accès aux installations sanitaires : D'ici fin 2029, les États membres doivent améliorer l'accès aux installations sanitaires pour tous, et en particulier pour les populations vulnérables et marginalisées, en promouvant des installations publiques sûres et hygiéniques dans les zones urbaines de plus de 10 000 habitants.
Pourquoi les collectivités locales françaises sont-elles concernées ?
Les collectivités locales françaises seront directement concernées par ces nouvelles dispositions.
Mise en conformité des infrastructures : Les communes, y compris les plus petites, devront adapter leurs systèmes de collecte et de traitement des eaux usées pour respecter les nouvelles normes, ce qui nécessitera des investissements.
Surveillance accrue : Les autorités locales devront mettre en place des systèmes de surveillance pour détecter les microplastiques, les PFAS et surveiller les indicateurs de santé publique, impliquant des ressources humaines et techniques supplémentaires.
Plans de gestion des eaux pluviales : Les grandes villes devront élaborer des plans pour gérer efficacement les eaux pluviales, intégrant des solutions basées sur la nature, afin de prévenir la pollution en cas de fortes pluies.
Promotion de l'économie circulaire : Les collectivités locales devront mettre en œuvre des stratégies pour récupérer et réutiliser des ressources précieuses issues des eaux usées, comme le phosphore, contribuant ainsi à une utilisation plus durable des ressources.
Amélioration de l'accès aux installations sanitaires : Les communes devront identifier les populations vulnérables et mettre en place des mesures pour améliorer leur accès à des installations sanitaires publiques sûres et hygiéniques.
Ces nouvelles obligations représentent des défis pour les collectivités locales françaises, mais offrent également l'opportunité d'améliorer la qualité de l'eau, de protéger l'environnement et de renforcer la résilience face aux changements climatiques.
Pourquoi les collectivités locales françaises sont-elles concernées ?
Les collectivités locales françaises seront directement concernées par ces nouvelles dispositions.
- Mise en conformité des infrastructures : Les communes, y compris les plus petites, devront adapter leurs systèmes de traitement des eaux usées pour respecter les nouvelles normes, ce qui nécessitera des investissements significatifs.
- Surveillance accrue : Les autorités locales devront mettre en place des systèmes de surveillance pour détecter les microplastiques, les PFAS et surveiller les indicateurs de santé publique, impliquant des ressources humaines et techniques supplémentaires.
- Plans de gestion des eaux pluviales : Les grandes villes devront élaborer des plans pour gérer efficacement les eaux pluviales, intégrant des solutions basées sur la nature, afin de prévenir les inondations et la pollution.
- Promotion de l'économie circulaire : Les collectivités locales devront mettre en œuvre des stratégies pour récupérer et réutiliser des ressources précieuses issues des eaux usées, comme le phosphore, contribuant ainsi à une utilisation plus durable des ressources.
- Amélioration de l'accès aux installations sanitaires : Les communes devront identifier les populations vulnérables et mettre en place des mesures pour améliorer leur accès à des installations sanitaires publiques sûres et hygiéniques.
Ces nouvelles obligations représentent des défis pour les collectivités locales françaises, mais offrent également l'opportunité d'améliorer la qualité de l'eau, de protéger l'environnement et de renforcer la résilience face aux changements climatiques.
En savoir plus
- Retrouvez notre dossier “ Eau, déchets, économie circulaire”
- L’Europe des communes organisera un webinaire spécifique sur la gestion des eaux résiduaires en mars 2025. Restez informés !
- Eaux urbaines résiduaires - page de la Commission
Directive révisée sur les eaux urbaines résiduaires - page EUR-Lex
Détails
- Date de publication
- 13 janvier 2025
- Auteur
- Représentation en France