Commerce des espèces sauvages : l'UE contribue à l'adoption de règles commerciales plus strictes pour les espèces menacées lors de la COP19 de la CITES

Lors de la conférence mondiale sur la faune et la flore sauvages (CITES COP19) qui s'est tenue à Panama du 14 au 25 novembre, l'UE a contribué à l'obtention de résultats significatifs en vue d’un commerce plus durable de plus de 500 espèces nouvellement inscrites. Ces résultats sont essentiels pour lutter contre la perte de biodiversité mondiale qui menace notre santé, notre sécurité alimentaire et nos moyens de subsistance. Les signataires de la CITES ont adopté des décisions visant à renforcer et à étendre le régime mondial de commerce concernant les espèces sauvages, notamment des mesures de protection historiques pour les requins, les oiseaux chanteurs, les reptiles, les amphibiens et les espèces d'arbres. La conférence a adopté 46 propositions de modification des annexes de la convention, qui énumèrent les espèces soumises à des restrictions commerciales. Parmi celles-ci, 13 ont été soumises par l'UE en tant que principal rédacteur ou co-rédacteur : elles concernent les espèces marines, les reptiles, les amphibiens et les arbres tropicaux.

Le commissaire à l'environnement, aux océans et à la pêche, Virginijus Sinkevičius, a déclaré : « 70 % des populations les plus pauvres de la planète dépendent des espèces sauvages. Et pourtant, environ un million d'espèces animales et végétales sont aujourd'hui menacées d'extinction. La surexploitation des espèces par le commerce international est l'un des moteurs de cette perte de nature au niveau mondial. À quelques semaines de l'historique COP15 sur la biodiversité qui se tiendra à Montréal, il est très encourageant de voir la communauté internationale s'engager dans la protection de certaines des espèces végétales et animales les plus menacées au monde. »

La COP a également adopté la proposition de l'UE visant à établir un dialogue entre les États concernés afin d'harmoniser les conditions de commerce des éléphants vivants. Conformément à son plan d'action récemment révisé contre le commerce illégal d'espèces sauvages, l'UE a également soutenu les décisions visant à renforcer l'application et le respect des dispositions de la CITES.

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