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Représentation en France
Article d’actualité1 décembre 2021Représentation en France5 min de lecture

La Commission réitère ses appels à la vaccination, au déploiement rapide des doses de rappel, à la vigilance et à une réaction prompte au variant Omicron

La Commission propose aujourd'hui une approche commune et coordonnée de l'Union pour relever efficacement les défis liés à la recrudescence de la pandémie de COVID-19.

Coronavirus - Vaccination, Belgium

La Commission propose aujourd'hui une approche commune et coordonnée de l'Union pour relever efficacement les défis liés à la recrudescence de la pandémie de COVID-19 dans de nombreux États membres cet automne.

Le nombre de cas augmente rapidement et la pression s'accentue une fois encore sur les hôpitaux, ce qui nécessite d'agir résolument et sans délai. La menace nouvelle que fait planer le variant Omicron vient s'ajouter à ces difficultés et montre qu'il importe de lutter contre la pandémie pour progresser sur la voie d'une sécurité sanitaire durable, dans l'Union comme dans le reste du monde.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a déclaré ce qui suit : «Ces dernières semaines, beaucoup d'entre nous en ont été témoins: la COVID-19 a regagné en vigueur, infectant des amis, collègues, membres de la famille ou autres proches. La hausse prononcée du nombre de cas pèse de plus en plus lourdement sur les hôpitaux et sur les professionnels de santé. En outre, l'arrivée du variant Omicron, probablement très contagieux, appelle toute notre attention. Cela étant, je suis convaincue que l'Union est à la hauteur de ces défis. Aujourd'hui, nous présentons un vaste éventail d'actions, allant de l'intensification de la vaccination et des investissements dans les traitements à l'amélioration de la surveillance et de la prévention, en passant par le renforcement de la solidarité mondiale. Pour l'heure, j'appelle instamment, une nouvelle fois, chacune et chacun à se faire vacciner, à se faire administrer une dose de rappel et à suivre les règles pour se protéger.»

Stella Kyriakides, commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire, a ajouté : «De par la transmissibilité élevée du variant Delta, un écart d'immunité important et l'assouplissement des mesures barrières, l'hiver risque d'être difficile. L'apparition du variant Omicron ne fait qu'ajouter à la nécessité urgente de vacciner et d'accroître notre immunité, afin de briser les chaînes de contamination. Lorsque la situation le justifie, il convient de mettre en œuvre des mesures efficaces de santé publique, notamment la distanciation physique et le port du masque. Il nous faut agir promptement et avec détermination pour limiter la propagation du virus et en atténuer les effets.»

L'augmentation considérable du nombre de cas graves, en particulier dans la population non vaccinée, exerce une pression énorme sur les hôpitaux et les personnels de santé, déjà mis à rude épreuve. Elle influe donc aussi sur la santé des patients non atteints de COVID, car, une fois de plus, l'accès aux soins de santé pour d'autres affections se trouve compliqué par le besoin de traiter les personnes atteintes de COVID-19. 

Une lutte concertée contre la COVID-19

L'Union et les États membres doivent faire la preuve de leur capacité à réagir rapidement afin de faire face à la recrudescence de la pandémie et de préserver l'élan en faveur d'une lutte contre cette menace qui soit solide et tenable sur le long terme. Dans ce contexte, il faut prendre des mesures fortes et rapides:

  • l'Union et les États membres devraient continuer à suivre une stratégie commune pour limiter l'entrée du variant Omicron dans l'Union, s'appuyant notamment sur l'examen quotidien des restrictions, cruciales, appliquées aux voyages. L'Union et les États membres devraient se tenir prêts à instaurer tous les contrôles qui s'imposent;
  • les États membres devraient mener de nouvelles campagnes à l'intention des personnes non vaccinées de tous les groupes d'âge pour lesquels la vaccination est proposée, et déployer des stratégies nationales ciblées pour combattre la réticence à la vaccination;
  • les États membres devraient organiser au plus vite l'administration de doses de rappel afin de maintenir une haute protection contre le virus (variant Omicron compris), en donnant la priorité aux groupes les plus vulnérables;
  • les agences de l'Union devraient veiller à ce que les orientations scientifiques nécessaires soient disponibles dans les meilleurs délais;
  • la Commission intensifiera ses travaux concernant la production, l'autorisation et l'acquisition conjointe des traitements contre la COVID-19;
  • le Parlement européen et le Conseil devraient adopter, d'ici fin 2021, les propositions relatives à l'Union européenne de la santé et le règlement sur la gestion des crises par l'HERA;
  • les États membres devraient mettre en place des précautions et des restrictions ciblées et proportionnées pour limiter la propagation du virus, sauver des vies et soulager les systèmes de soins de santé. Il y a lieu d'assurer une coordination complète à l'échelle de l'Union. Du fait de l'apparition du variant Omicron, il convient d'accorder une attention particulière à l'application et à la communication de mesures ad hoc relatives aux contacts pendant la période de fin d'année;
  • les États membres devraient mettre en œuvre l'approche révisée concernant la libre circulation avec une durée de validité standard de neuf mois pour le certificat COVID numérique de l'Union;
  • l'Union et les États membres devraient donner une impulsion aux travaux de l'Équipe Europe en matière de partage des vaccins, pour atteindre l'objectif mondial de 70 % de vaccination en 2022 (fixé au sommet du G20 d'octobre 2021), et soutenir le renforcement des capacités de séquençage, de test et de vaccination. L'Union devrait également adopter une position claire sur la voie à suivre afin de bâtir une architecture mondiale de la santé plus robuste, plus équitable et plus agile.

La présidente a demandé au professeur Peter Piot d'assumer la fonction de conseiller scientifique principal de la Commission pour les épidémies, dans le cadre de son mandat actuel.

Contexte

La stratégie de l'Union concernant les vaccins reste le principal instrument dont dispose l'Union pour mettre un terme à la pandémie, en prévenant et en réduisant la transmission de la maladie, ainsi que les taux d'hospitalisation et les décès causés par la maladie. Elle est complétée par la stratégie de l'Union en matière de traitements contre la COVID-19. Ces deux stratégies s'inscrivent dans le cadre du renforcement d'une Union européenne de la santé, qui repose sur une approche coordonnée de l'Union en vue de mieux protéger la santé de nos citoyens, le but étant de donner à l'Union et à ses États membres les moyens de mieux prévenir les futures pandémies, d'y faire face et d'améliorer la résilience des systèmes de santé européens.

Pour en savoir plus

Communication

Réaction face au coronavirus

Vaccins sûrs contre la COVID-19

Détails

Date de publication
1 décembre 2021
Auteur
Représentation en France