La Commission a alloué près de 70 millions d'euros à la constitution de nouvelles équipes et au développement de nouveaux équipements spécialisés, afin d'élever encore le niveau de préparation et de réaction aux risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (CBRN).
Ces financements ont été octroyés à l'Italie, à la Pologne et à la Roumanie en vue du développement, par ces pays, des capacités de détection rescEU. L'objectif est de permettre aux États membres de l'UE de faire appel à ces capacités par l'intermédiaire du mécanisme de protection civile de l'UE à compter de 2026. Ces outils permettront de détecter, de recenser et de contrôler toute contamination potentielle et de prélever des échantillons en réaction aux situations d'urgence, comme les accidents industriels ou les incidents liés à la sécurité. Ces équipes peuvent aussi apporter un soutien aux activités de surveillance en prélude aux grands événements publics et contribuer de la sorte à garantir une protection systémique des espaces publics.
Janez Lenarčič, commissaire chargé de la gestion des crises a déclaré :
« Aujourd’hui, la situation en matière de risques est en perpétuelle mutation et les États membres doivent être prêts à faire face à des risques bien connus comme à des risques nouveaux ou font leur réapparition. Il est de plus en plus fait appel à l’UE pour qu’elle fournisse une assistance additionnelle afin de contribuer à protéger les populations, l’environnement et les infrastructures dans les États membres. La collaboration des équipes rescEU de détection et de surveillance de différents pays pourra faire une grande différence en cas d’urgences complexes de ce type. Je remercie l’Italie, la Pologne et la Roumanie pour leur engagement à mettre en œuvre cette nouvelle dimension des réserves rescEU. »
Plus de détails figurent dans le communiqué de presse.
Détails
- Date de publication
- 25 janvier 2024
- Auteur
- Représentation en France